J'arrive

Publié le par Olaf Boldeche

Causé d'la pochette du "Koma Stadium" pendant des heures. Coiffé, mal rasé, shampouiné, l'importance du détail, faire sympa sans passer pour con, s'la taper cool sans s'prendre pour Benjamin Biolay. Cravate, nœud pap, débraillé crado, costard en velours, prince de Galles, m'fait rigoler l'raclo, le look saut du lit pas trop arty, un rien défoncé, une tendance à couler au fond du cadre. Déjà cinq séances de shooting, Simonax en renfort, bientôt une anthologie, un calendrier, l'annuaire des copains du lycée, j'sais pas ce que j'vais pouvoir en faire, déjà 453 clichés et toujours cette impression de dégouliner dans les coins, aspiré par le hors champ, scotché par l'objectif.  
 
Glosé sans relâche sur les causes d'un hypothétique succès. Le Bo déraille, se recycle dans la bidouille vidéo, affirme avoir eu B. Solo au téléphone, me parle incruste et Final Cut Pro. Moi, j'bute sur le principe de la newsletter et les mystères du HTML. J'crois qu'j'vais m'clasher avec mon ordinateur. Coup de tête, balayette, il fera moins le malin la gueule par terre.
 
Trainé dans les bars, chasseur de pintes et d'happy hour. J'ai bu d'l'écume et du fond de cuve, Amstel et Kro à gogo, rencontré personne et discuté avec ma gueule. Peu de concret depuis quinze jours, question de timing sans doute, en attente de mastering j'imagine.
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O
Et puis c'est pas très sympa pour ce pauvre Alain.
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O
Toujours pas guéri de ta Ruquiéhite ?
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B
Nan, par Bas-choune.
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F
Cet endroit serait-il hanté par Bashung désormais ?
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