Naked lunch
Duncan m'avait pourtant prévenu quand il m'a prété le DVD : " regarde plutôt ça un matin d'été quand t'as la pêche et que tu viens de gagner au black-jack". Mais, non, bien sûr, il a fallu qu'une fois de plus, je fasse mon intéréssant et que je regarde le film de Cronenberg un dimanche soir pré-automnale. Il m'a fallu au moins un verre d'aquavit pour supporter.( éh oui , je suis un grand sensible doublé d'une chochotte qui tremble devant ghostbusters). Il y a 10 ans, quand j'étais dans ma période "beat generation-kerouac-Ginsberg-et-tutti-quanti, j'avais éssayé de lire le bouquin, mais au bout de 30 pages, ça m'avait saoulé la bite. Mais là, via la vulgarisation cinématographique, la donne est différente. L'experience, bien que pénible, a été assez enrichissante et j'ai pris conscience d'au moins une petite chose : on veut toujours voyager très loin, parcourir les mers, trécker au Népal, alors que les territoirs les plus vastes se trouvent bels et bien dans nos petites têtes. Perspective passionnante et effrayante, mais quand on y pense, d'où viennent les dieus, les mythes, la relativité, l'infini, le jerck et le kit mains libres, si ce n'est de nos petits ésprits. Diantre, c'est un monde sans fin. J'essaye déséspéremment de cantonner le mien (d'ésprit) , à des dates de répètes, des meubles ikéa et de déssiner une géographie un peu limité des lieux mais dès fois j'ai le vertige. Un peu comme quand on n'a le droit que de jouer dans l'impasse de sa maison d'argenteuil ,et qu'après on se rend compte qu'on est à 20 minutes des champs-élysées et de son Planet Hollywood. Vous voyez le truc? Bon, j'vais faire caca pour retrouver un peu de ce que je connais et qui me rassure. Bo, nus DVD.