Magalie a des gros seins
Voilà, ça y est. J'ai passé la frontière ce matin. Les deux douaniers de l'Interzone m'ont regardé d'un air endormi, m'ont posé les quéstions d'usages ( avez vous participer à des activités térroristes ? Où étiez vous entre la matinée de 1939 et l'après-midi 1945 ? Vous aimez le Salami ? Oussama vous a-t-il invité à son anniversaire chez Mc Do ? Jean passe et des meilleurs), et m'ont finalement laisser entrer. A quoi ça ressemble ? à une ville. La vie est plutôt tournée vers l'intérieur des maisons et ce matin un mongol s'est carréssé devant une gamine avant que De Grütt n'intervienne et lui mette un coup dans les burnes. La veille, en Lutèce, une femme s'est fait mettre à terre par deux branleurs qui ont pris la fuite à l'arrivée des riverains. Donc, laissons au doute le bénéfice, en concluant que l'herbe est à peu près de la même couleur partout. ( bon, d'accord , pays pauvres et Nancy mis à part) ( mais ces gens là, n'ont pas internet de toute façon) (la honte). J'ai décidé d'arrêter de me plaindre et de dissoudre l'assemblée de mes névroses. Donc, je fais ce qu'il y a à faire: Sortir le chien, regarder la télé, écouter de la musique, sortir le chien, regarder la télé, sortir la télé, regarder la musique, téléviser le chien, écouter la musique de chien télévisuelle. L'air est frais et la nature fleurissante. En fait, ça va très bien merci.( encore heureux que ma famille soit bourgeoise. Il est bon de profiter de tout cela en étant à son aise dans une maison vaste) ( j'ai des fois l'impression que dans ce cas,le home cinéma n'est pas un luxe mais une nécéssité). Après huit ans à Paris ( Marseille entends-tu ?), je croyais que c'était la France. En fait, non, c'est pas mieux ou moins bien mais c'est plus une île en fait. Et aujourd'hui, j'ai pris conscience que je suis insulaire. Par la même,cela m'ouvre les yeux sur le fait que je ne renie pas du tout l'interzone dont je viens. C'est donc de bon pied, bon oeil que j'entrevois l'avenir qui ,j'en suis sûr ,se fendra de son plus large sourire lorsqu'il me verra. Jusqu'à c'qu'évidemment , je me rende compte que ses dents son pourris et que son bridge se fait la malle. Mais c'est une autre histoire, car avec Carrefour je positive. Pourquoi la vie est si belle ? chante Arthur H. sur son dernier ( magnifique) album. Et bien, j'n'en sais rien mon Arthuro d'amour. Je vous aime avec beaucoup les choses qui vous accompagne dans votre visage. Bo, thon de fièvre.