International Bizness Meeting

Publié le par Olaf Boldeche

J'me suis enfin mis d'accord avec le Russe. Il semble vouloir investir à fonds perdus, parfait, il sait pas lire le français, ok, il a jamais du poser les yeux sur ce blog, il ne comprend donc pas dans quelle galère il s'embarque, génial. On va créer une Société A Rendement Limité, au pire il pourra blanchir ses pétrodollars, reste juste à bien calculer ma date de départ, ma fuite dans les Antilles ou en Polynésie, j'vais pas cracher sur l'hémisphère, dès que je peux trisser avec la maille, j'ferai pas mon chichiteux, du moment qu'il y a le soleil et la mer. Pas la peine de rigoler, j'te vois venir, j'vais pas finir au Havre, pas question d'échouer à Dunkerque, mon objectif c'est minimum Boca Playa.
 
La société a failli s'appeler Kultur Klub (merci Bo, toujours ce petit coté teuton too much, très techno tuning) Russe Production (hey ho, ça va l'égo trip, pourquoi pas Loubianka Spirit) ça sera finalement Pop Muzzak (les deux Z c'est pas en référence à Zinedine, arrête de te poiler), (aucun rapport avec les chevelus texans non plus) (cherche pas, j'en ai aucune idée). Une fois ce léger détail réglé, après avoir sacrifié à la sacro-sainte coutume de la vodka et du verre brisé, direction Spozzle pour discuter les termes du contrat.
 
Mister Roberts nous accueille affalé sur le canapé, en train de mater une rediffusion de France-Corée. Il est tout excité, il vient de s'abonner à Eurosport, rapport au Mondial et Wimbledon, le parfait supporter en charentaises. Il nous annonce qu'il va falloir se magner, rapport au match de l'Angleterre de ce soir, qu'il va mater au pub avec ses copains hools tout bourrés. Histoire de prendre un brin d'avance, il nous emmène à la terrasse du Pascalou et s'enfile vite fait sa pinte horaire. Après on parle de retour sur investissement, de PLV et de mise en place. J'apprends qu'on va être facturé sur les retours, ça la fout mal, vu comment ça s'est passé pour le premier. Je suggère une mise en bac de 50 albums pour minimiser les risques, le Russe me mate de travers, aucune réaction de l'Anglais trop occupé à siffler son verre. Je renonce à toute forme d'humour pour une heure et tente d'assécher mon godet en une seule lampée. C'est l'échec, j'ai maintenant mon t-shirt tout trempé, je pue la bière à 100 mètres, j'vais encore me faire engueuler par Mademoiselle. Pourvu que j'arrive à rentrer avant elle.
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O
Hum. Vous croyez que je me suis fait couillonner ?
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L
Il aurait mieux valu choisir le nom de la société APRES la bière, Olaf.Une idée, faut la laisser fermenter....
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L
Heureusement que j'ai signé au crayon à papier...AAAAAHHHHHAAHHHHAAHHH.
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