Mes Excuses
"La pitié faut bien s'en servir, la sortir de soi pour mieux se sentir". Une vraie phrase de merde. J'ai honte. On dirait du Kyo ou du Calogéro. V'là que je vire auteur pour mineur, et quand j'écris auteur, je pense mauvais faiseur, vilain poseur, face à ta mère, j'crois voir ton père, chercher l'erreur. Mercredi j'ai écris un post à la vite, la faute à Fredo, j'm'en mords les doigts à deux mains, je regrette, pardon, ça m'a échappé. Je comprends mieux les sourires en coins, les gloussements sur mon passage ce matin. J'croyais avoir (particulièrement) une sale gueule, un bouton sur le front, une tache de vomi sur le blouson, mais non. (Vérification faite c'est d'la sauce mayonnaise de mon guez-frites d'hier). (Et c'est pas un bouton, plutôt une verrue mal cramée). Finis les mièvreries pour midinettes, j'vais m'taper une bannière explicit lyrics, j'vise le public senior hardcore, les partouzeurs de maison de retraite, les freaks friqués jusqu'à la glotte. Et ouais.
Le Bo m'ignore depuis qu'il est branché Myspace. Il a beau le nier, il préfère ses poteaux virtuels, moins d'emmerdes, pas de mauvaise foi éhonté, pas de vérité crue, juste des compliments de fayots, des brossages de poils à gogo. Faut dire qu'il s'la pète chanmé depuis qu'il a viré sa cuti, Monsieur est prof à Léonard de Vinci. Bien sur, le job reste optionnel, genre trois jours par dessus la jambe, essayer de faire piger à des fils de bourgeois à quoi peut bien servir Digital Performer, le rapport entre le son et l'image, choisir un putain d'angle, opter pour un propos bien senti. Bien vu, le travail à la base, dans 2 ans, ces mecs seront D.A. de labels, tu seras en position de force, pas la peine de te la jouer bégueule, j't'ai percé à jour, pas la peine de m'insulter sous un faux non, j'ai vu clair dans ton jeu.